Le long de la Mayenne 2015

Sur les sentiers le long de la Mayenne Angevine

Lundi 2 août 2015 :

Pour me reposer un peu des randonnées de montagne ou de celles que je fais d'habitude en Anjou, je suis parti le long de la Mayenne, découvrir les chemins de halage et les sentiers réservés aux randonneurs à pieds, à vélo ou à cheval.

Départ fictif : kilomètre zéro (j’ai déjà roulé pour m’y rendre !) sous le pont Jean Moulin, après être passé devant le C.H.U. et avoir emprunté la promenade de Reculée, vestige d’un ancien village de pêcheurs. J’utilise une randonneuse ancienne équipée de pneus de ville suffisamment épais pour m’éviter, je l’espère, une crevaison.

Je quitte la route, en réalité le chemin bas d’Epinard, et prends sur ma droite le chemin en terre battue qui longe la Maine. Dans quelques centaines de mètres je tournerai à gauche et suivrai alors le cours de la Mayenne. Elle coule paisiblement tout près du sentier. 2015 08 03 5Parfois quelques pêcheurs sont assis à l’ombre et suivent, avec beaucoup de patience, les mouvements du bouchon flotteur de leurs lignes de pêche.

Km 2,360 : j’arrive au « port de l’île » où un bac, actionné par un passeur, permet de se rendre dans l’île Saint Aubin. Il est possible de s’y promener à condition d’en respecter le caractère privé et de n’emprunter que les chemins balisés. La ferme restaurée est devenue « la maison de l’environnement » et propose des animations que j’ai déjà eu l’occasion de découvrir.

Je poursuis donc ma randonnée en empruntant le chemin en terre battue, particulièrement agréable à rouler. Il faut passer sur un petit pont pour franchir un fossé profond, mais actuellement à sec, qui va, pendant la période des pluies, se déverser dans la Mayenne.

Au 4ème kilomètre, je dois traverser la départementale qui amène beaucoup de voitures d’Angers vers Cantenay Epinard. La circulation y est importante. La traversée des randonneurs est matérialisée au sol, par un balisage, mais il vaut mieux être patient car les automobilistes roulent vite.

J’atteins la première écluse du parcours, celle de Montreuil-Juigné au km 7,850, en même temps qu’un bateau. Un peu plus loin le sentier surplombe le cours d’eau de 2 ou 3 mètres. Des barrières de bois sont installées pour éviter tout accident. Je longe le terrain de camping de Montreuil-Juigné puis j’arrive à Juigné-Béné. Là, au km 10,260, le sentier aménagé prend fin. Normalement il faut rejoindre Pruillé et Grez-Neuville par la route pour retrouver plus loin, à nouveau, un sentier praticable. Mais je ne suis pas venu, aujourd’hui, pour faire de la route. Je décide donc de continuer, malgré tout, au plus près de la Mayenne !

Je pousse une barrière qui ferme l’accès à une immense prairie. Un tracteur a laissé une légère trace que j’essaye d’emprunter. Cà saute moins que sur l’herbe, mais ma petite sacoche de guidon n’aime pas. Plusieurs fois elle passe par-dessus le porte-sac et finit dans les rayons de la roue avant. Je décide d’utiliser une des courroies de mes cale-pieds pour arrimer plus efficacement ma sacoche. Entre deux prairies je dois me frayer un passage parmi des broussailles. Au km 13,280 j’arrive en face de « Port Albert » sur la commune de Feneu.

Un kilomètre plus loin voici la deuxième écluse du parcours. C’est celle de Sautré/Vauléard. Au km 16,490 j’atteins celle de La Roussière. Pour moi c’est la plus belle de celles que je connais. Au centre de cette écluse, l’ancien moulin à eau a  été restauré avec goût et est devenu une superbe propriété dont l’entrée est protégée par un portail de bois monumental.

Encore 1,300 km et j’arrive à Pruillé par un sentier correct. J’aurais bien aimé m’offrir une boisson mais le bar, situé près du bac, est fermé aujourd’hui.Après 21.410 km j’arrive à l’écluse de Grez-Neuville. Ce sera la fin de mon parcours, pour aujourd’hui. Je reviendrai pour découvrir la suite vers Le Lion d’Angers et le département de la Mayenne.