Découverte du chemin de halage de la Mayenne

Découverte du chemin de halage de la Mayenne.

Samedi 18 août 2018.

 

Je connais la partie angevine du chemin de halage de la Mayenne, d'Angers à Grez-Neuville, par l'île Saint Aubin et Montreuil-Juigné. Mais aujourd'hui je décide de faire une petite sortie pour découvrir la partie « Mayennaise » de ce chemin, de Chambellay (Maine et Loire) à Entrammes (Mayenne).

 

Petite précision : l'appellation « Mayenne » sert à la fois à désigner la rivière (202 km de long), le département n° 53 et la ville qui est une sous-préfecture.

 

Le profil du parcours étant sans difficulté, je vais en profiter pour faire rouler un vélo ancien. Je pars donc de Chambellay, après avoir préparé ma randonneuse « Royal Stella » des années 50. Elle est équipée de pneus de ville, épais, rigides et lourds, mais qui devraient me permettre de rouler sans crainte sur ce parcours qui emprunte un chemin en terre battue, et très rarement quelques portions bitumées. Le sentier est facile à trouver : juste avant le pont il suffit de s'engager sur la gauche et j'arrive à une barrière qui empêche le passage des véhicules motorisés. Normalement cela devrait assurer ma tranquillité !

J'atteins rapidement la base de loisir de Port Ribouet, sur la commune de La Jaille Yvon et, quelques centaines de mètres plus loin, son vieux moulin à eau :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je quitte le département de Maine et Loire pour celui de la Mayenne. Sur l'autre rive : présence du château de Port Joulain qui domine une des courbes de la rivière :

Il est presque midi quand j'arrive à la guinguette du bac à Ménil (53). J'ai tout mon temps pour faire cette courte randonnée, j'en profite donc pour commander un café.

Il y a déjà beaucoup de monde sur le chemin. Je vais croiser des cyclistes seuls, ou à plusieurs, des couples et même des familles avec des enfants. Certains sont lourdement équipés et pratiquent le cyclo-camping.

La traversée de Chateau-Gontier est facile : il suffit de suivre le chemin qui devient un trottoir en falun. La traversée de cette ville m'a paru beaucoup plus courte et rapide qu'en voiture, et très sécurisante pour un cyclo :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 30 ème kilomètre j'arrive à l'écluse du moulin à eau de Neuville. Elle est équipée de toilettes publiques et d'un point d'eau qui va me permettre de compléter mon bidon. J'ai besoin de boire régulièrement car la température est élevée et va frôler les 30°C au cours de cet après-midi :

Sur ma gauche, je passe devant le château de la Rongère, (commune de Saint Sulpice).

Je vais devoir passer sous le pont de Houssay qui est composé de cinq piles sur la rivière et une plus petite sur le chemin de halage, donc celle que je vais emprunter (suivez la flèche!) :

La rivière est souvent très encaissée et à cet endroit la paroi en terre est particulièrement haute et m'offre de l'ombre que j'apprécie beaucoup !

Après 48,5 km j'arrive à l'abbaye de Port Salut, qui est le point extrême de ma randonnée.

Je suis un peu déçu : il n'y a rien à voir, rien à visiter. L'abbaye n'est même pas visible. La cour intérieure est encombrée de voitures car l'abbaye reçoit des « clients » pour des séjours et des formations spirituelles :

Il est 14h20 et j'ai donc tout l'après-midi pour revenir à mon point de départ ! Car je n'habite pas dans ce monastère ! Je fais donc demi-tour et je reprends le chemin de halage dans l'autre sens : direction l'Anjou !

Il y a moins de monde sur le chemin. Peut-être est-ce du à la forte chaleur ? Les vacanciers et les autres promeneurs préfèrent peut-être se mettre au frais. Mais je fais quand même la rencontre d'un petit peloton :

Je suis bien sur la « bonne route » :

Au 96 ème kilomètre, soit à 2 km de la fin de la randonnée, je suis face à Chenillé-Changé qui est un des villages de charme du Maine et Loire, bien connu pour son vieux moulin à eau et comme base de départ pour des croisières fluviales sur la rivière Mayenne :